Monday, December 26, 2011

L'ÂME DU MAL - Maxime Chattam


Pas plus que sa jeune acolyte, le profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte? Pure sauvagerie ou magie noire?
Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de prévoir ses crimes, devenir son double, tels sont les moindres risques de son métier. Peut-on impunément prêter son âme au mal?






J'avoue que j'avais énormément d'attente en entamant la lecture du premier tome de la trilogie du mal. Beaucoup de lecteurs disent que c'est probablement le meilleur livre de Maxime Chattam et toute les critiques que j'ai lu était excellente. Peut-être que j'avais tout simplement trop d'attente mais je ne l'ai pas trouvé aussi bon que ce que je m'imaginais. Personnellement j'ai bien plus aimé La promesse des Ténèbres. Par contre, avant de porté un jugement trop rapide, j'attend de lire la suite. Je préfère avoir lu l'ensemble de l'oeuvre avant de rendre mon verdict finale. J'ai tout de même trouvé le roman excellent et j'ai été surprise à plusieurs reprises et à plusieurs niveau. L'intrigue était très bien construite et le dénouement n'était en aucun cas prévisible à mes yeux. J'aurais aimé un peu plus de gore et de folie car la dernière phrase du résumé me laissait fortement présagé que je ne serais pas déçue niveau démence. C'est un livre que je conseil vivement, mais pour ce qui est de la trilogie je ne peux pas encore le dire... Même si je suis persuadée d'aimer.


Ma note, 8,5/10

Tuesday, November 29, 2011

FRACTURES - Franck Thilliez



Alice sait que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête. À l'hôpital de Lille, son psychiatre doit lui révéler le résultat d'un an de traitement, lui apporter cette lumière qu'elle recherche depuis si longtemps. Mais les événements étranges qui se multiplient autour de la jeune femme vont l'en empêcher : cette photo récente de sa soeur jumelle, pourtant morte dix ans auparavant, qu'elle récupère des mains d'un immigré clandestin ; son père agressé chez lui à l'arme blanche, et qui prétend avoir tenté de se suicider ; ce chemisier ensanglanté qu'elle découvre dans sa douche et à propos duquel elle n'a pas le moindre souvenir ; cet homme retrouvé nu dans un abribus et qui semble avoir vu le diable en personne.
En un mot, Alice vient de prendre un aller simble pour la folie...



De tous les livres de Thilliez, celui-ci était celui dont j'avais le plus hâte d'entammer la lecture. Le résumé, le titre et même la page couverture m'attirait particulièrement. Par contre lorsque j'ai débuté ma lecture je ne savais pas trop quoi penser de ce que je lisais. Je n'était pas sur de comprendre où l'auteur essayait de me mener, ce qui m'a légèrement refroidie. Pendant quelques secondes j'ai même eu peur que ce soit une histoire de guerre, pas parce que je suis insensible à ce genre de chose, au contraire, ce genre d'histoire me rende un peu trop morose pour que je puisse tirer plaisir de ma lecture. J'ai donc eu un plus de difficulté que d'habitude à embarquer dans l'histoire que lors de mes précédentes lecture des livres de Franck Thilliez. Quoi qu'il en soit, c'est bien le seul élément négatif que j'ai eu à rencontrer dans les pages de ce roman.
Je ne peux pas vraiment dire que j'ai dévorée ce roman car j'ai été particulièrement occupée ces derniers temps, par contre je peux vous assurer que ce n'était pas l'envie qui me manquait. Chaque fois que je ne pouvais me plonger dans les pages de ce livre, ça finnissait immenquablement par m'obséder ce qui me déconcentrait légèrement des tâches que j'avais à accomplir. C'est réellement un excellent roman où chaque rebondissement nous plonge un peu plus dans une folie profondément étrange. Ce n'est donc pas une promesse en l'air que nous fait Thilliez lorsqu'il écrit dans le résumé que Alice vient de prendre un aller simple pour la folie... Ce qu'il ne nous dit pas par contre, c'est qu'il y plonge également ses lecteurs. J'ai aussi trouvée ce livre totalement imprévisible, en aucun cas, je ne me suis attendu aux nombreux rebondissements qui m'attendait, tout comme je n'ai aucunement pu prévoir le dénouement finale. Thilliez m'a réellement surprise, j'ai été sous le choc.
Ce que j'adore le plus des livres de Franck Thilliez est qu'il introduit toujours des éléments et des informations sur des sujets que peu de gens connaissent. Depuis que j'ai commencé à lire cet auteur, j'ai l'impression d'apprendre et de m'enrichir continuellement sur des sujets particulièrement intéressant et pour ça, je lui lève mon chapeau! Je suis très heureuse de l'avoir découvert et je conseil fortement ses livres, même si je ne les ai pas encore tous lus.


Ma note, 9,5/10

Thursday, November 17, 2011

LA MÉMOIRE FANTÔME - Franck Thilliez


Quatre minutes. C'est le temps d'un souvenir pour Manon. Après, tout s'efface. Puis recommence. Pour quatre minutes.
Dans ces conditions, pas facile pour Lucie Hennebelle, fraîchement promue lieutenant à la brigade criminelle de Lille, de trouver par qui la jeune femme vient d'être agressée. Et de comprendre la signification des mots gravés au creux de sa paume : ''Pr de retour''.
S'agit-il du Professeur, ce tueur en série qui a sévi quatre ans plus tôt dans la France entière, semblant obéir à quelque sordide logique mathématique?
Lucie le pressent, la clé de cette affaire jamais résolue réside dans la mémoire fragmentée de Manon. Une mémoire à laquelle plus personne n'a accès, pas même l'intéressée...




Moi qui croyait commencé à comprendre le modus operandi de Thilliez, je me suis pris une sacré claque au visage avec ce roman! Ça m'a d'ailleurs assez plu car j'adore lorsque les auteurs nous font ce genre de surprise, dans le cas contraire, leurs écrits finissent par devenir monotone et lassant. J'ai tout simplement adoré ce récit! L'enquête policière est si bien ficelée et si hors du commun qu'on ne peut qu'aimer cette histoire complètement tordu. Je me suis attachée aux personnages de ce récit, principalement Manon, la jeune femme amnésique, et Lucie que l'on connaissait déjà grâce à ses aventures dans La chambre de morts. Lucie est, jusqu'à maintenant, le personnage que j'ai aimé le plus aimé des livres de Thilliez, et je ne serais pas mécontente de la retrouvée, une fois de plus, dans un prochain roman de cet auteur. Étant donné les questions qui reste sans réponse concernant Lucie dans ses précédentes aventures, j'ai débuté ma lecture en brûlant déjà d'impatience d'être éclairée sur ces points. Thilliez se sert brillamment de ce détail pour nous faire languir jusqu'aux dernières pages, où finalement toute l'horreur de ces révélations nous est dévoilé. Et comme pour nous torturer d'avantage, le personnage de Lucie vient pour nous révéler ses secrets à plusieurs reprises mais est à chaque fois brusquement interrompue. C'est probablement l'un des romans qui a dut prendre le plus de recherches et de préparations à Thilliez car il nous livre dans cette histoire une quantité phénoménale d'informations sur divers sujets.
De plus, une chose un peu bizarre c'est passé lorsque je lisais ce roman. D'habitude, quand j'aime autant un roman que j'ai aimé celui-ci, je n'arrive plus à le poser et je ne fais que lire sans arrêt jusqu'au dénouement finale, par contre dans celui-ci je ressentais régulièrement le besoin de poser ce livre et de me reposer de tout ce que je venais d'assimiler. Je crois que c'est parce que je voulais si désespérément trouvé par moi-même les réponses à ces énigmes que je prenais le temps de me creuser la tête et d'analyser longuement tout ce qui m'était dévoilé au fur et à mesure de ma lecture. Donc, même lorsque je ne le lisais, ce livre était constamment dans ma tête.  Pourtant peut importe toutes les théories que j'ai élaboré, pas une fois je ne me suis approché de la vérité. Le dénouement finale m'a littéralement jetée par terre! Il y a aussi un moment à la fin  où j'ai eu un peu peur que l'enquête policière se termine ainsi car il y avait encore certains points qui méritait d'être éclaircies, et plus les pages défilaient, plus j'avais peur que l'auteur nous laisse sur cette note. Heureusement, ça n'a pas été le cas. La fin de ce roman est, à mes yeux, brillante. C'est d'ailleurs, celle que j'ai le plus aimée des livres de Thilliez. Tout ceci fait de ce récit un véritable bijou que je conseil vivement.


Ma note, 10/10!

Saturday, November 12, 2011

LA FORÊT DES OMBRES - Franck Thilliez


Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle.
Le Bourreau 125.
Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhait la ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des protes qu'il vaut mieux laisser fermées... et très vite, la psychose s'installe.
Ne reste alors qu'une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces; et affronter l'impensable...

La Forêt des ombres, huis clos infernal, nous entraîne dans les méandres de la folie et de la perversion.


L'isolement... la neige... une famille de trois dont le père est écrivain, ça ne vous rappelle rien? Personnellement ça m'a tout de suite fait penser à Shinning de Stephen King. Et comme pour renforcer mes doutes, j'avais entendu Franck Thilliez dire en entrevue qu'il lisait, justement, beaucoup de King. Pourtant j'avais complètement tord, ce roman ne ressemble en rien à Shinning. Ce qui est loin de m'avoir déplue étant donné que je n'avais pas aimé ce roman autant que le film. Pour moi, La Forêt des ombres est un excellent roman qui dépasse en tout point les écrits de Stephen King. Thilliez n'a vraiment rien à envier à celui que certain désigne comme étant le ''King de l'horreur''.
Ce roman nous emmène véritablement dans les bas fonds de la folie et plus l'histoire avance, plus la tension monte, pas seulement entre les pages du livre mais également en nous. Je n'avais pas seulement l'impression d'être une lectrice, j'avais l'impression d'être enfermée dans ce huis clos en tant que spectatrice de toute ces horreurs. J'ai adoré ma lecture de ce livre et bien que j'ai tentée par tout mes moyens de deviner le dénouement finale, je ne m'en suis même pas approchée. J'avais sans cesse l'impression que quelque chose m'échappait, tout comme le personnage principal, David. Il y a bien une chose dont j'ai commencée à me douter, mais à peine quelques pages avant que celle-ci nous soit enfin dévoilé. Je trouve que Thilliez à un talent exceptionnel pour faire ce genre de chose, pour nous donné des indices qui sont si subtile qu'ils nous échappent mais lorsque celui-ci nous les ramène lors du dénouement finale, tout à coup ceux-ci nous apparaissent comme étant si révélateur que l'ont s'en veut de ne pas l'avoir décelé plus tôt. Définitivement un roman que je recommande chaudement.


Ma note, 9/10

Tuesday, November 8, 2011

MALPHAS, LE CAS DES CASIERS CARNASSIERS - Patrick Sénécal


Je m'appelle Julien Sarkozy. Oui, oui, je me prénomme bien Julien! Professeur de littérature, j'étais fin prêt il y a quelques jours pour ma première session au cégep de Malphas. Le directeur pédagogique, Rupert Archlax, m'avait annoncé que j'aurais trois groupes dans le cours 102. Comme c'est celui qui se donne pendant la session d'hiver et que nous étions en août, j'avais tout de suite compris que mes élèves seraient ceux qui avaient coulé à la dernière session.
Pour un professeur qui a quatorze années d'ancienneté - les trois premières à Montréal, les autres à Drummondville -, ce n'est pas la situation rêvée. Mais je ne me suis pas plaint : après ce qui est arrivé l'an dernier, je... Enfin, disons que j'étais simplement heureux de pouvoir continuer à enseigner et que le cégep de Malphas, qui est si reculé que même Internet haute vitesse n'est pas encore rendu ici, représentait ma dernière chance!
Et puis, comme je venais de vivre un divorce pénible, je croyais que l'éloignement et le calme allaient m'être bénéfiques. Mais j'ai vite déchanté en ce qui concerne le calme, car Malphas n'est vraiment pas un cégep comme les autres. Tellement que j'en suis à me demander combien il me restera d'étudiants en vie à la fin de la session...


Moi qui attendait ce livre avec impatience depuis plusieurs mois, je n'ai pas été déçue, loin de là. J'ai dévoré ce roman de 350 pages en 2 jours, ce qui est un record pour moi qui, en temps normal, lit assez lentement. C'est tout de même un style assez différent des autres romans d'horreur de Patrick Sénécal. Ici, il nous sert un livre bien moins gore et violent que d'habitude, ce qui n'enlève rien au roman. Il remplace, en quelque sorte, le manque de violence par beaucoup d'humour noir. J'ai rarement autant rit en lisant un livre. J'ai adoré le personnage principal, un professeur qui ne s'empêche pas de dire ce qu'il pense et qui adore faire de l'ironie et du sarcasme. Sur certain point, j'ai trouvé que ce livre ressemblait quelque peu à Aliss, ce qui est loin de m'avoir déplue étant donné que c'est le roman d'horreur que j'ai le plus aimé de Patrick Sénécal. D'ailleurs, j'avais hâte qu'il écrive de nouveau un roman dans le même genre qu'Aliss. Personnellement, j'ai même trouvé que le personnage de Julien Sarkozy était une sorte de version masculine de la jeune Aliss, avec quelques légères différences. Au début, il y avait tellement de personnages différents, que j'ai eu peur de me mélanger avec les noms, mais chacun d'eux est si dérangé à sa manière que dès qu'ils parlent, on les reconnaît pratiquement tout de suite. Même que je dirait que c'est l'une des choses que j'ai le plus aimé de ce livre, le fait que tout les personnages soit si bizarre. Bien entendu, avec un titre comme celui-là, on devine immédiatement que c'est une histoire fantastique, et au début de ma lecture je ne voyais vraiment pas où tout ceci irait, chaque page à donc été pour moi une sorte de découverte amusante et originale. Je crois que c'est d'ailleurs ce qu'à voulu faire Sénécal en nous donnant si peu d'information dans le résumé. De plus, étant donné que ce sera une série, il nous mentionne quelques brides d'informations, des énigmes dont on a très envie de connaître les réponses qui ne viendront, probablement, que lors des prochains tomes. J'ai déjà extrêmement hâte à la suite, l'attente sera, pour moi, interminable.


Ma note, 9,5/10

Saturday, November 5, 2011

LA CHAMBRE DES MORTS - Franck Thilliez



Imaginez...
Vous roulez en pleine nuit avec votre meilleur ami, tous feux éteints.
Devant vous, un champ d'éoliennes désert.
Soudain le choc, d'une violence inouïe. Un corps gît près de votre véhicule. À ses côtés, un sac de sport. Dedans, deux millions d'euros, à portée de main.
Que feriez-vous?
Vigo et Sylvain, eux, ont choisi.





Pour moi, Thilliez est définitivement un excellent écrivain. Tout au long du roman, j'avais l'impression d'être manipulée par l'auteur qui m'amenait là où il le voulait. C'était comme s'il savait à chaque paragraphe ce que j'allais penser des informations qu'il me donnait, comme s'il savait les déductions que j'allais faire et comme s'il m'amenait volontairement à porter mes doutes sur les mauvaises personnes. Je crois mieux le comprendre lorsqu'il dit que quand il écrit il pense d'abord à ses lecteurs. De plus, Thilliez amène beaucoup d'information sur des choses inconnus de la plupart des gens. Dans L'Anneau de Moebius il nous donne énormément de détails sur les maladies congénitales et dans ce roman-ci il nous apprend beaucoup sur la taxidermie, ce qui rend non seulement le roman excellent mais également passionnant. J'ai adoré l'histoire et les personnages, plus précisément Sylvain et Lucie. J'ai beaucoup apprécié le côté macabre et étrange de Lucie qui est obsédée par le morbide. Par contre, j'ai détesté le personnage de Vigo, un vrai de vrai salopard, j'avais juste envie de le voir mourir pour être enfin débarrassé de ce personnage.
Il n'y a qu'une seule chose que j'ai moins apprécié lors de ma lecture de ce livre : les quelques questions qui reste sans réponse. Je trouve toujours ce genre de chose énervante à la fin d'un roman. Mais qui sait, peut-être auront nous ces réponse dans un autre livre de Franck Thilliez...
Je donne une note légèrement moins haute à ce thriller que celle que j'ai donnée à L'Anneau de Moebius car il m'a apporté un peu moins de frisson lors du dénouement finale mais c'est tout de même un livre que je conseil fortement.


Ma note, 8,5/10

Thursday, November 3, 2011

TROIS SOURIS... - Agatha Christie


Dans l'obscurité d'une maison endormie, un cri déchire le silence... Un crime vient d'être commis...
Ainsi se lève le rideau sur l'un des plus grands succès de la scène internationale ''La Souricière'', succès qui a tenu l'affiche sans interruption depuis plus de trente ans. Adaptée par Agatha Christie d'une nouvelle écrit en 1949, jouée pour la première fois à Londres en 1952, cette mésaventure de 3 petites souris porte la marque de son auteur : humour et suspense sont au rendez-vous.
Et comme tous les grands maîtres du suspense, Agatha Christie préférait que ses spectateurs ignorent la clé de l'énigme avant de pénétrer dans le théâtre... Le secret fut bien gardé, puisque que c'est aujourd'hui seulement, pour la première fois, que ce texte ''interdit'' est enfin publié...
(Résumé de la 4e de couverture : Éditions du Masque, 2001)



Lorsqu'on va voir cette pièce de théâtre, on comprend Agatha Christie d'avoir préféré ne pas publié ce roman. C'est, et de loin, la meilleur pièce de théâtre que j'ai vu! Je suis tombée amoureuse de cette pièce, au point de vouloir retourner la voir. J'avais des frissons dans la salle et j'ai fait quelques fois des bonds sur mon siège. Il y en a même qui ont crié dans la salle pour ensuite partir à rire d'eux-même. De plus, les spectateurs ne s'attendaient absolument pas au dénouement finale, je suis loin d'être la seule à avoir été surprise. Bien sur, lorsque j'ai lu le livre, je connaissais déjà la clé de l'énigme. Mais j'ai tout de même aimé lire ce roman car, comme dans Dix petits nègres, Agatha Christie nous apporte un petit plus avec une chansonnette à la fois enfantine et effrayante. De plus, j'ai remarqué quelques légères différences entre la pièce que j'ai vu et le livre. Sans compter le fait que j'avais entendu dire que parfois la fin de la pièce changeait pour amener les spectateurs à la voir et la revoir. J'aimerais énormément aller voir cette pièce à Londres, si un jour je m'y rend. Bien sur ce livre n'est pas pour ceux qui n'aime que le gore et l'horreur, mais je le conseille tout de même ainsi que la pièce de théâtre. Personnellement, j'ai préféré la pièce.


Ma note 7/10